L’examen national d’aptitude, pourquoi est-il important ?

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Développée depuis moins de 50 ans, l’ostéopathie animale demeure une pratique récente en constante évolution. Les praticiens participent à l’épanouissement de cette discipline en se formant tout au long de leur vie et en contribuant à l’élaboration de méthodes toujours plus variées. Bien que les résultats de cette technique de soins ait été démontrés, il était essentiel d’encadrer l’exercice de ce métier. Dans cet objectif, l’examen d’aptitude obligatoire a créé un tournant dans l’histoire de l’ostéopathie animale avec des critères légaux et déontologiques précis.

Historique du métier

Le Dr Dominique Giniaux sort diplômé de l’école vétérinaire de Toulouse en 1968. Porté par sa passion des animaux et soucieux du bien-être animal, il a rapidement joué un rôle précurseur de par son approche. Il sera d’ailleurs l’un des premiers vétérinaires à pratiquer la chirurgie abdominale pour le cheval et fera cesser la castration des casseaux. Le Dr Dominique Giniaux n’a eu de cesse de s’interroger sur les solutions à apporter au monde animal en matière de santé.

Après s’être formé à l’auriculothérapie et à l’acupuncture, il se tourne vers l’ostéopathie en délaissant petit à petit la médecine traditionnelle vétérinaire. Il développe et formalise alors des techniques d’ostéopathie adaptées aux animaux en débutant sa pratique sur l’espèce équine notamment. Une première mondiale en 1977 qui signe le début d’une nouvelle méthode de soins et qui représente aujourd’hui des centaines de nouveaux ostéopathes animaliers chaque année. Si les manipulations et la pratique s’accordent à de nombreuses espèces, chaque praticien continue de se former tout au long de sa vie et de faire évoluer la discipline pour une prise en charge toujours plus complète.

Un examen national d’aptitude pour une réelle légitimité de l’ostéopathe animalier

L’implication des ostéopathes animaliers en activité, avec celle des associations nationales et européennes relatives, a poussé la loi à reconnaître la pratique des professionnels non vétérinaires et à participer ainsi à l’encadrement législatif de la discipline. Le décret du 9 avril 2017 a finalement permis de légitimer tous les acteurs de l’ostéopathie animale et les bienfaits de leurs pratiques sur le bien-être et le soin des animaux. Les différents articles de ce décret constituent une avancée majeure pour la discipline et offrent une véritable reconnaissance aux praticiens non habilités à la médecine ou à la chirurgie grâce, notamment, à l’examen d’aptitude obligatoire.

Avec un seul test national déterminant aussi bien les connaissances fondamentales, transversales et cliniques, que l’attitude professionnelle des candidats, le métier d’ostéopathe animalier dispose dorénavant d’une éthique et d’un engagement uniformes sur le territoire. Par ailleurs, l’exercice illégal d’une activité ostéopathique non sanctionnée par l’examen d’aptitude expose son praticien à une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000€ d’amende. Un cadre législatif strict qui impose l’ostéopathie animalière comme une discipline respectée et respectable.

Une éthique partagée par les praticiens

Si certains vétérinaires font le choix d’acquérir des connaissances approfondies en ostéopathie animale, l’essor de la discipline au fil des années a créé des vocations chez des passionnés non vétérinaires. Un engouement et une mixité qui participe à enrichir la pratique de la plus belle façon, mais qui peut également être source d’un manque de professionnalisme sur le terrain.

Si les centres de formation proposent des programmes complets, la mise en place d’un examen d’aptitude obligatoire a permis de valider les compétences de façon uniforme, mais aussi de déterminer une déontologie commune qui met en avant le sérieux des praticiens reconnus. Quel que soit le lieu d’exercice des professionnels, ces derniers contribuent donc à l’image et à la renommée de l’ostéopathie animale avec une réelle passion pour chaque espèce, ainsi qu’une approche du monde vivant qui privilégie des méthodes de soins douces et naturelles avec un respect de la patientèle et une communication transparente.

L’avenir du métier d’ostéopathe animalier

Dans la même démarche de curiosité et d’éveil que le fondateur de la discipline, le Dr Dominique Giniaux, les ostéopathes animaliers sont destinés à se former tout au long de leur carrière. Au fil des rencontres professionnelles où chacun peut échanger un point de vue sur des cas particuliers et partager des expériences enrichissantes, les praticiens développent leurs connaissances avec un réseau bienveillant et formateur. L’approche douche du monde du vivant peut également être l’occasion de s’intéresser à d’autres disciplines et d’enrichir ses compétences avec le shia tsu, l’homéopathie, ou encore la naturopathie pour les animaux.

Autant d’apprentissages qui s’inscrivent dans une démarche de soins plus naturelle et respectueuse du monde animal. La renommée grandissante du métier d’ostéopathe animalier et son intervention régulière, en complément de soins vétérinaires ou non, sont aujourd’hui possibles grâce au cadre légal imposé et à l’examen d’aptitude requis. Des conditions indispensables pour attester du sérieux des praticiens en France.

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